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Dans Les Jeux et les hommes, Caillois reprend en l'approfondissant la définition de Huizinga. Selon Caillois, le jeu est une activité: 1° libre, c'est-à-dire qu'elle cesse d'être un divertissement dès lors qu'elle est exercée sous la contrainte; 2° séparée, elle est exécutée dans un espace-temps circonscrit et distinct de la vie courante; 3° incertaine, dont le déroulement ne saurait être déterminé ni le résultat acquis par avance; 4° improductive, ne créant ni biens, ni richesse; 5° réglée, soumise à des conventions qui suspendent les lois ordinaires; 6° fictive, c'est-à-dire accompagnée d'un sentiment très net d'irréalité par rapport à la vie courante. Caillois se distingue de son prédécesseur par sa classification des jeux qu'il répartit en quatre catégories selon la prédominance de l'agôn (la compétition), l'alea (l'effet du hasard), la mimicry (le simulacre ou l'imitation) ou l'ilinx (la recherche du vertige). À ce premier découpage qu'il juge insuffisant, il propose une distribution verticale des jeux entre deux extrémités dont la première est la paidia, correspondant à l'exubérance primesautière et la turbulence des jeux de l'enfance, et le ludus, où transparaît la volonté de plier le tumulte de la paideia à des conventions arbitraires, à hausser volontairement le degré d'efforts et de complexité du jeu.Sport et jeux de hasard obéissent à une loi commune: «la création artificielle entre les joueurs des conditions d'égalité pure que la réalité refuse aux hommes ». Seul le mérite personnel dans un cas, le hasard dans l'autre, déterminent l'issue du jeu.
Pourquoi tout ce qui n'est pas professionnel est aussitôt classé jeu ?
Comme je le disais Orbiter n'est pas là pour nous amuser mais pour nous faire découvrir, et simuler un environnement physique et naturel via la simulation
Cependant, dans la réalité du monde du "jeu informatique", Orbiter n'est PAS un jeu, parce qu'il lui manque quelques éléments essentiels: l'objectif imposé et mandatoire et la compétition (que ce soit contre l'ordi ou contre des bots, ou contre les règles ou contre d'autres joueurs). C'est l'utilisateur qui, décide lui-même de son objectif, sans contrainte et sans compétition.
Seul le mérite personnel dans un cas, le hasard dans l'autre, déterminent l'issue du jeu.
DanSteph a écrit:Perso je m'en bas les sboubs
Pour commencer, ce serait justement le propre d'un jeu de gérer les collisions. Ca sert à quoi dans un simulateur ? Il ne doit pas y en avoir si on vole correctement, donc inutile.
Et enfin, le défaut de Shuttle, c'est que comme NCPP, le panel était un peu "frime"... Certes tous les boutons étaient là, mais bien peu étaient actifs réellement... Et on pouvait très bien décoller et faire tout une mission en ajustant seulement les deux ou trois boutons clef...
Et qui plus est, il n'y a pas, en utilisation normale d'Orbiter de situations où l'on est censé avoir un voile noir... Tu veux en avoir quand ????
DanSteph a écrit:Dan, peux-tu nous donner la définition de "sboub",stp ?
Papyref a écrit:Il ne faut quand même pas se triturer les méninges à ce point !Il n'y a qu'à laisser chacun prendre son plaisir comme il lui plait en jouant ou en simulant. Ca me semble démocratique de considérer qu'il y a des joueurs, des joueurs qui simulent, des simulateurs, et des simulateurs qui jouent et tout le monde y trouve son compte.L'essentiel et de participer et d'être content.PAX Papyref
MisterC a écrit:Pour commencer, ce serait justement le propre d'un jeu de gérer les collisions. Ca sert à quoi dans un simulateur ? Il ne doit pas y en avoir si on vole correctement, donc inutile.
SuperDupont a écrit:La colision n'est pas un élément ludique mais un élément physique (cf. travail d'une force). Et passer outre cet aspect de lamécanique dans une simulation est un grave manquement au sérieux de l'affaire.
SuperDupont a écrit:Jeu