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Nephi a écrit:Je me permet de m'inscrire en faux par rapport aux dernières lignes de MisterC : les interprétations ondulatoires etcorpusculaires ne sont, imho, pas du tout contradictoires loin s'en faut, et ce grâce à la mécanique quantique ou plusprécisément à l'optique quantique (voire, pour aller encore plus loi, à la théorie quantique des champs).
Sympathique cette histoire avec Brünschwig, je compare aussi l'inconscient à un trou noir d'une part pour la non connaissance qu'il y-a dedans, mais aussi pour le coté destructeur du trou noir En effet, on refoule des choses afin de préservé notre intégrité psychique, et plus on sonde le trou noir en se rapprochant, plus on risque d'être gêné par ce dont on prend conscience. Cela ressemble un peu à un coté destructeur.
si c'est maniquéen
MisterC wrote:A quoi penses-tu en disant cela ? A la description du photon comme onde quantique ? A Schrodinger, quoi ?
La dualité onde corpuscule n'est pas une négation de l'incompatiblité entre les modèles corpusculaires et ondulatoires de la matière, me semble-t-il...En effet, la lumière se décrit SOIT comme une onde électromagnétique, SOIT comme un flux de particules (de photons).
Et ensuite, SI l'on a choisit le modèle corpusculaire de la lumière, il se trouve en effet que l'on peut appliquer la dualité onde-corpuscule au photon... Mais l'onde qui intervient ici est, à mon avis, une onde de densité de probabilité de présence, qui n'est pas le même modèle que l'onde électromagnétique qui a été abandonnée à la première étape du raisonnement...
Orbiter,c'est quoi la photo dis????
Nephi a écrit:Après autant de disgressions, toutes intéressantes qu'elles soient, revenons rapidement au sujet de départ :QuoteMisterC wrote:A quoi penses-tu en disant cela ? A la description du photon comme onde quantique ? A Schrodinger, quoi ?Justement, là est l'intérêt, c'est qu'on est très loin après l'équation de Schrödinger quand on commence à quantifier lechamp (c'est ce qu'on appelle la 2° quantification, parce qu'historiquement elle s'est faite après celle de la matière). Audébut l'interaction matière(rayonnement était décrite de manière semi-classique : la matière était quantifiée (l'équation de Schrödinger pour simplifier) mais pas le rayonnement, traité de manière classique (d'où l'opposition encore répercutée entre modèle corpusculaire et ondulatoire). Beaucoup de phénomènes sont descriptibles de cette façon, jusqu'au fonctionnement des lasers. Mais certaines limites fondamentales inhérentes au modèle sont gênantes et des phénomènes aussi fondamentaux que l'émission spontanée par exemple sont indescriptibles dans ce cadre.Les physiciens ont donc cherché une théorie cohérente de l'interaction matière-rayonnement et donc complètement quantique. On a donc quantifié AUSSI le champ.QuoteLa dualité onde corpuscule n'est pas une négation de l'incompatiblité entre les modèles corpusculaires et ondulatoires de la matière, me semble-t-il...En effet, la lumière se décrit SOIT comme une onde électromagnétique, SOIT comme un flux de particules (de photons).Et non justement. Ca c'est vieux. En tous cas avant la deuxième quantification (qui commence à dater maintenant). Le fait de quantifier le champ fait que la lumière... n'existe plus On parle d'interaction (et c'est pour cela que j'ai insistéfortement sur ce mot dans mon précédent post), et celle-ci est décrite en terme d'opérateurs (contrairement à la position ou à la quantité de mouvement dans la première quantification par exemple). Cette interaction ne peut donc se faire que suivant un échange d'énergie bien précis (quantifié). L'énergie échangée POUVANT (mais ce n'est pas une obligation) être imaginée comme une particule échangée (puisque depuis Einstein on a une équivalence énergie masse donc énergie matière) qu'on appelle boson de jauge (et c'est valable pour toutes les interactions fondamentales). Le boson de jauge de l'interaction électromagnétique est le photon.QuoteEt ensuite, SI l'on a choisit le modèle corpusculaire de la lumière, il se trouve en effet que l'on peut appliquer la dualité onde-corpuscule au photon... Mais l'onde qui intervient ici est, à mon avis, une onde de densité de probabilité de présence, qui n'est pas le même modèle que l'onde électromagnétique qui a été abandonnée à la première étape du raisonnement...Et non justement : on ne CHOISIT plus puisqu'on a aujourd'hui une théorie unifiée bien plus puissante (mais aussi bien plus complexe) qui décrit par exemple le "vide" comme l'état d'énergie la plus basse de l'opérateur interaction électromagnétique. Bref, l'onde dont tu parles dans cette dernière phrase est typique d'une description héritée du modèle semi-classiquehistorique, alors que la quantification du champ permet justement de dépasser toutes ces limites et contradictions internes.Pour conclure, l'approche semi-classique décrit le champ électromagnétique comme une bête fonction sinusoïdale du temps alors qu'en théorie quantique du champ, l'état du champ est lui-même un vecteur de l'espace de Hilbert.
orbiter28 a écrit:L'horizon d'un trou noir, c-a-d la limite entre le noir et le reste.
cslevine a écrit:Ensuite, mais autre sujet :sur la question des photons et de la structure de la lumière, je n'arrive pas à adhérer à la notion de corpuscules (photons) se déplaçant d'un point à l'autre, mais plutôt à une notion de corpuscules (photons) restant quasiment sur place, et vibrant selon l'onde, exactement comme pour le son, avec les molécules de l'air.
simon50 wrote:En fait, pour avoir unereprésentation presque correcte, il faut imaginer que le photon, c'est un petit train d'onde.-De loin, il a les caractéristiques d'une particule-De près, il a les caractéristiques d'une ondeC'est un peu comme si on montait puis descendait l'extrémité d'une corde : une onde se propage le long de cette corde, maisde loin, on dirait un point qui se déplace sur la corde.