NASA sonde spatiale Martienne "InSight"

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TERRE: LE 4 OCTOBRE 2019
MARS: SOL 304





https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 7 OCTOBRE 2019
MARS: SOL 306


Dans son journal de bord, Tilman Spohn, responsable des instruments, de retour à Berlin depuis avril et qui communique avec JPL via le Web, nous donne les dernières mises à jour concernant la mission InSight et notre instrument HP 3 - le 'Mole' - qui percera la surface martienne.
https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090

Inscription au journal de bord du 7 octobre 2019

Bienvenue de la conjonction !
En août, j’ai signalé que la mission entrait dans une pause de la jonction solaire jusqu’au 10 septembre et que nous allions reprendre la tâche de remettre la taupe en route. J'ai également signalé que l'équipe envisageait de 'coincer" la taupe avec la pelle plutôt que de passer plus de temps à essayer de faire s'effondrer la fosse. Au moins, c’était ma proposition à l’époque et le projet a en effet été décidé.

Mais pendant que nous travaillions à la mise en oeuvre du «pinning», comme on l’appelle maintenant, HP 3 nous avons dû résoudre un problème qui s’était produit dans notre boîtier électronique (BEE) et qui avait motivé l’équipe à éteindre l’expérience pour des raisons de sécurité jusqu’à récemment. Le problème était que nous avions déjà eu quelques lectures étranges dans les données sur la liaison descendante avant la conjonction, ce qui donnait à penser que certaines des données stockées dans la mémoire de masse du BEE avaient été écrasées. Il a rapidement été reconnu que la cause la plus probable était ce que les experts appellent un «retournement instantané». Ce retournement peut se produire lorsque des particules de rayons cosmiques frappent la mémoire de masse. Ce n'est pas inhabituel sur Mars, où les particules cosmiques traversent la mince atmosphère mieux que nous ne sommes habitués sur Terre.

Pour éviter cela, les concepteurs de boîtiers électroniques fabriquent généralement trois fois les systèmes critiques en parallèle, de sorte que si l'un d'entre eux est affecté par un retournement de bit, l'ordinateur peut utiliser le résultat des deux systèmes non affectés. Ainsi, la plupart des problèmes de retournement de bits peuvent être évités.
Malheureusement, ce mécanisme de protection n’est pas entièrement mis en œuvre sur notre BEE, car nous manquions de mémoire de masse. L'anomalie a été résolue en redémarrant le BEE. Mais pour être très sûr, la conception et le code du programme ont été revus avec soin afin d’être encore plus sûrs qu’un petit retournement ne pourrait pas causer de tort, par exemple en provoquant des commandes erronées.

L'exercice n'a pas causé beaucoup de retard à la taupe, car l'équipe IDA (Instrument Deployment Arm) devait de toute façon pratiquer soigneusement l'opération complexe d'épingler. Tout semble prêt maintenant pour épingler et marteler le sol martien 308, qui sera le mardi 8 octobre, avec les données à venir mercredi après-midi (HEC).



L'image montre la pelle ayant déjà touché la taupe, ce qui est confirmé par une légère augmentation de l'inclinaison de la taupe enregistrée par l'inclinomètre à taupe, STATIL.
Le fait que cette valeur soit faible suggère que la taupe est assise solidement dans le sol. Cela est considéré comme une bonne nouvelle car cela suggère qu'une partie de la taupe est en bon contact avec le sol et connaît des frictions.
Jeudi dernier, nous avons commandé un positionnement plus précis dans le sens vertical, la pelle glissant le long de la taupe d’environ deux centimètres. Si tout se passe bien, et après un autre point de décision GO / NoGO, nous ferons le prochain martèlement - le premier depuis le diagnostic du 26 mars.
Et cette fois, ce ne sera pas que pour le diagnostic !   

Le nombre de coups de marteau commandés a été limité à 20. Le problème est que la taupe "coincée" pourrait assez rapidement sortir les cinq centimètres hors du sol en quelques coups de marteau. Cela risquerait de frapper la pelle et d’endommager le cordon de mesure sortant du sommet de la taupe.
Au DLR, nous avons utilisé les données de performance de la taupe obtenues de mesures en laboratoire pour déterminer que, dans le meilleur (ou le pire) des cas, il faudrait huit coups à la taupe pour obtenir quatre centimètres.
Comme on pensait que cela était trop conservateur et que l’on craignait que la taupe ne fasse aucun progrès notable, l’équipe a opté pour 20 coups.
 
C'est tout pour le moment. Restez à l'écoute et aidez-nous en croisant les doigts !

Tilman Spohn

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TERRE: LE 12 OCTOBRE 2019
MARS: SOL 311

L'atterrisseur InSight Mars de la NASA a acquis ces images à l'aide de sa caméra de déploiement d'instruments (IDC) montée sur le bras.












Ces cinq images ont été acquises le 12 octobre 2019, sol 311, où l'heure locale moyenne de l'exposition solaire des images était pour la première 16: 31: 24,082. et pour la dernière 16: 37: 33,915.
Soit en tout 6 minutes:

Et si vous regardez les images en accéléré, j'ai bien l'impression que la "Taupe" s'enfonce dans le sol avec un mouvement de rotation vers la gauche de l'image !!!    

Attendons donc les commentaires des techniciens !!!   


https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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LE 16 OCTOBRE 2019

La caméra HiRISE de l'Orbiter Mars Reconnaissance photographie InSight sur Mars.
https://mars.nasa.gov/news/8528/hirise-views-nasas-insight-and-curiosity-on-mars/?site=insight



La caméra HiRISE de l'Orbiter Mars Reconnaissance de la NASA a récemment envoyé à la maison une vue fascinante sur l'atterrisseur InSight de l'agence et son rover Curiosity.

HiRISE surveille le site d'atterrissage d'InSight, dans la région Elysium Planitia de la planète rouge, à la recherche de modifications à la surface, telles que des traces de poussière. Prise le 23 septembre 2019, à 272 kilomètres d'altitude, cette nouvelle image représente la meilleure vue de la NASA sur InSight depuis l'espace. Il montre clairement les deux panneaux solaires circulaires de chaque côté du corps de l'atterrisseur, s'étendant sur 20 pieds (6 mètres) d'un bout à l'autre.

La tache brillante sur le côté inférieur de la navette spatiale est la protection protectrice en forme de dôme recouvrant le sismomètre d'InSight . Le halo sombre entourant la navette spatiale résultait du fait que des propulseurs à rétroréflecteur récuraient à la surface lors de l’atterrissage, tandis que les diables de poussière créaient des traînées sombres qui traversaient la surface en diagonale.

Plusieurs facteurs rendent cette image plus nette qu'un ensemble d'images publiées après l'atterrissage d'InSight en novembre 2018. D'une part, il y a moins de poussière dans l'air cette fois-ci. Les ombres sont décalées par rapport à l'atterrisseur car il s'agit d'une vue oblique orientée vers l'ouest. L'éclairage était également optimal pour éviter les réflexions lumineuses de l'atterrisseur ou de ses panneaux solaires qui ont obscurci les pixels environnants dans d'autres images. Cependant, des reflets brillants sont inévitables avec la couverture du sismomètre juste au sud de l’atterrisseur en raison de la forme de son dôme.

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TERRE: LE 16 OCTOBRE 2019
MARS: SOL 315

Nouvelle série de martelage, la sonde continue à s'enfoncer



























https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight


Inscription au journal de bord du 18 octobre 2019
https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090

Bonne nouvelle de Mars, la "taupe" de DLR a avancé !

La sonde de flux de chaleur HP 3 a été déplacée d’un total de deux centimètres (calculée à partir des données d’image de Troy Hudson et de Bob Deen, JPL / Caltech) vers le bas en trois séances de martèlement, avec un choix minutieux de 20, puis de deux fois 100 coups. Il est difficile d'estimer avec précision les progrès sans images stéréoscopiques.

Le mouvement clairement visible est une très bonne nouvelle et confirme notre théorie selon laquelle la taupe n'a pas pu avancer car elle manquait de friction avec le sable martien. Par analogie avec votre voiture, vous pouvez dire qu’elle manque d’adhérence. Le plan continuera d'utiliser la pelle pour fournir une "adhérence" aussi longtemps que la taupe reste en place.



L'atterrisseur InSight Mars de la NASA a acquis cette image à l'aide de sa caméra de déploiement d'instruments (IDC) montée sur le bras.

Cette image a été acquise le 17 octobre 2019, sol 316, où l'heure locale moyenne de l'exposition solaire des images était de 07: 22: 39,580 AM.
Chaque image IDC a un champ de vision de 45 x 45 degrés.
Crédit d'image: NASA / JPL-Caltech

Finalement, la taupe doit travailler toute seule, mais nous la soutiendrons à faible profondeur en chargeant le sol en poussant fort sur la surface avec la pelle.

Il y a eu une rotation de la taupe autour de son axe, surtout lors des deux premières séances de martèlement. Nous surveillons attentivement la rotation. Les tests effectués sur le banc d'essai sur Terre nous ont appris que la sonde a tendance à tourner lorsqu'elle pénètre. Une fois que l'attache est dans le sol, nous nous attendons à ce qu'elle agisse comme une dérive qui réduira la rotation comme elle l'a fait dans le banc d'essai.

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Inscription au journal de bord le 25 octobre 2019
https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090

Encore une bonne nouvelle de Mars: la taupe a creusé davantage même après que la pelle soit écartée !



Sur le sol 318, la taupe a exécuté 150 coups de plus, ce qui a rapproché la calotte arrière de la taupe de telle sorte que continuer à clouer ne soit plus considéré comme sûr.
À ce moment-là, la taupe avait creusé un total de 4 à 5 centimètres sous le bricolage. Si la taupe creusait plus loin avec la pelle, elle aurait pu se déplacer sous la pelle, point auquel le bras aurait fait un mouvement latéral incontrôlé relâchant la tension. De cette façon, la taupe aurait pu toucher et endommager le câble de commande. Par conséquent, sur le sol 319, la tension a été relâchée en écartant légèrement la pelle de la taupe.



Sur le sol 322, la pelle a été déplacée d’un centimètre supplémentaire sur les côtés et vers le bas de 4 centimètres au maximum de manière à exercer une forte pression sur le sol. Ainsi, nous avons augmenté la charge verticale de la taupe d'environ deux fois la charge des morts-terrains. Ceci est considéré comme pas aussi efficace que le pinning mais devrait aider la taupe indépendamment. Nous avons seulement commandé l'exécution de 50 coups de marteau, car nous ne pouvions pas obtenir une confirmation préalable du fait que le godet avait été déplacé. Les images que nous avons eues les 23 et 24 octobre montrent clairement que la taupe avait encore creusé !
Peut-être un peu plus vite que pendant l'épinglage, mon observation "globe oculaire" doit être confirmée.

Notez que la taupe se déplace à un taux relativement faible d'environ 0,1 millimètre par coup. Il s'agit d'un ordre de grandeur inférieur à celui observé lors de la pénétration initiale, d'après les données disponibles, et bien inférieur à celui obtenu à faible profondeur dans le silo du laboratoire sous gravité gravimétrique.
Une explication est que la taupe a compacté le sable en dessous lors des quelque 8 000 coups qu’elle a martelés sur place en mars. Il est également possible que la taupe se fraye un chemin dans du gravier ou - moins probablement - autour d’une pierre.
Dans tous les cas, le taux de progression diminue généralement avec la profondeur, mais il pourrait également augmenter lors de certaines séances de martelage.


 
Nous avons commandé à la taupe d'effectuer 2 fois 150 coups sur le sol 325 - intermittent par un réajustement de la poussée verticale pour compenser une éventuelle détente du régolithe - et espérons voir la taupe s'enfoncer davantage.
Nous augmenterons ensuite le nombre de coups par sol et espérons pouvoir bientôt la voir disparaître de notre vision dans le régolithe martien.
C’est à ce moment-là que nous prévoyons de libérer la pelle et d’utiliser le bras pour replacer la structure de support au dessus de la taupe.

https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 26 OCTOBRE 2019
MARS: SOL 325

Malheureusement pour les ingénieurs,   
lors de la dernière série de martelage la sonde à rebondi est est ressorti de son trou
































Sol 325: Caméra de déploiement d'instrument (IDC)
L'atterrisseur InSight Mars de la NASA a acquis cette image à l'aide de sa caméra de déploiement d'instruments (IDC) montée sur le bras.

Cette image a été acquise le 26 octobre 2019, sol 325, où l'heure locale moyenne de l'exposition solaire des images était de 17: 00: 49,889 heures. Chaque image IDC a un champ de vision de 45 x 45 degrés.
Crédit d'image: NASA / JPL-Caltech



https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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LE 28 OCTOBRE 2019

Inscription au journal de bord de Tilman Spohn, responsable des instruments, de retour à Berlin depuis avril et qui communique avec JPL via le Web.
https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090

Plus de surprises sur Mars !
Malheureusement, nous avons constaté que la taupe s'était retirée du sol martien au lieu de s'enfoncer plus profondément que prévu.
Comment cela pourrait-il arriver ? Après tout, cette taupe n’a pas de marche arrière comme la taupe construite par le DLR pour le malheureux atterrisseur européen Beagle II. (Cette sonde a été conçue comme un dispositif d'échantillonnage qui descendrait puis resurgissent avec un échantillon.)



Mais nous avons déjà vu le phénomène en laboratoire à une pression atmosphérique faible, comme sur Mars. N'oubliez pas que la pression atmosphérique martienne ne représente que 0,6% de celle de la Terre !
À la pression atmosphérique, si la taupe commence à rebondir et si le rebond n'est pas compensé par le frottement sur le mur, la taupe ouvre rapidement une cavité sous la pointe de la taupe. La différence de pression dans la cavité en expansion et dans l'atmosphère crée un effet de succion qui aide à amortir le rebond.
La pression atmosphérique sur Mars est toutefois si faible que l'effet de succion ne joue aucun rôle et ne peut pas vraiment aider la taupe. C'est une autre raison pour laquelle le frottement sur la coque de la taupe est si important ! C'est la force majeure pour équilibrer le recul !

Lorsque nous avons analysé les images du martèlement précédent, nous avions indiqué que le mouvement en avant de la taupe avait ralenti vers la fin de cette session. Par conséquent, nous avons joué la sécurité en commandant un nombre de coups de marteau plus petit que prévu à l'origine, puis en réajustant la poussée du bras et de la pelle sur le sol.

Pour ma part, je n'aurais jamais pensé que la taupe pourrait reculer autant au cours de quelques dizaines de coups de marteau. Peut-être que si nous n'avions pas de chance, cela ne pourrait pas pénétrer ou peut-être arriver un peu.
Bien, opérer sur Mars ne prend pas seulement du temps. C'est plein de surprises !
Les interactions entre basse pression atmosphérique, gravité faible, propriétés mécaniques inconnues du régolithe et dynamique de la taupe constituent un défi.

Que faire ensuite ? Premièrement, nous voulons nous assurer que la taupe ne basculera pas. Ensuite, nous voulons inspecter le trou dans lequel il est assis, dont la vue est bloquée par la pelle.
Nous pourrions alors faire une autre tentative en essayant de ramener la taupe là où elle était avant le récent martèlement. Et recommencez à la faire creuser sous la surface.
Mais donnez-nous un peu de temps pour réfléchir !

Restez à l'écoute, ce n'est pas fini, mais la taupe ne nous facilite pas la vie de nos jours !
C’est bien que nous ayons une si bonne équipe de JPL et DLR qui s’occupe du problème. Et il est bon que la NASA et DLR continuent à nous soutenir. Après tout, notre objectif est d'aller finalement beaucoup plus loin !

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TERRE: LE 2 NOVEMBRE 2019
MARS: SOL 332













https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 5 NOVEMBRE 2019
MARS: SOL 335









https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 21 NOVEMBRE 2019
MARS: SOL 350


https://twitter.com/NASAInSight











https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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https://twitter.com/NASAInSight



https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 8 DECEMBRE 2019
MARS: SOL 366





https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 15 DECEMBRE 2019
MARS: SOL 373


https://twitter.com/NASAInSight/status/1206713320935325697










https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

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TERRE: LE 30 DECEMBRE 2019
MARS: SOL 388

Joyeux Noël et bonne année, tout d'abord !

Journal de bord, Instrument Lead Tilman Spohn
https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090

Comme vous pouvez le voir sur l'image du sol martien 388 (compté depuis l'atterrissage), nous avons ramené la taupe, presque là où nous étions fin octobre, au sol martien 322.
La méthode que nous avons utilisée pour ramener la taupe était d’appuyer la mini pelle sur le cote de la taupe comme nous l'avions fait jusqu'à sol 318 lorsque nous sommes passés de la poussée sur le coté à la surpression de dessous la surface.

Vous vous souvenez peut-être que la poussée sur le coté de la taupe a été abandonné lorsque celle-ci dépassait d'environ un centimètre seulement et que la poussée de le mini pelle n'était plus sûr.
Nous sommes maintenant à nouveau proches d'un point où la poussée n'est plus sûr. Ce qui cause un risque, c'est que la pelle en appui sur la taupe exerce une pression horizontale. Lorsque la taupe devient trop profonde, la mini pelle peut basculer au-dessus de la taupe le long du sommet et peut ainsi endommager l'attache.


https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

Nous sommes redescendus dans une série de martelages lors des sols 346, 349, 366, 373 et 380 en choisissant le nombre de coups de marteau à effectuer avec soin et prudence. (Vous remarquerez peut-être que le temps entre les sols de martelage est récemment passé de 3 à 7 car le projet a dû passer des opérations tactiques aux opérations de surveillance.)
 
À Noël, HP3 a été programmé pour effectuer un certain nombre d'opérations en plus du martelage. Nous ferons trois mesures d'étalonnage avec le radiomètre et une mesure de conductivité thermique et une température en utilisant les capteurs thermiques sur la taupe.
Celles-ci aideront à caractériser les propriétés thermiques du régolithe.

L'explication la plus convaincante (du moins pour moi) pour le recul de la taupe suppose que la croûte dure repose sur du sable sans cohésion. Parce que la charge verticale s'était détendue entre les sols 322 et 325, la taupe a rebondi lorsque nous avons martelé le sol 325 (par manque de friction de la coque). Pendant le mouvement ascendant d'un rebond, du sable a coulé et a rempli partiellement le trou de forage. Cela a été répété lors du prochain rebond et ainsi de suite et ainsi la taupe s'est déplacée lentement vers le haut. Le mouvement s'est arrêté lorsque la pointe n'était plus dans le sable mais avait plutôt pénétré dans la croûte dure par le bas. Si cette vue est correcte, le mouvement total vers le haut de la taupe fournit une estimation de l'épaisseur de la croûte dure d'environ 20 cm.

Après Noël, nous reprendrons nos opérations pour ramener la taupe plus bas.
Nous déciderons finalement dans la semaine du 6 janvier 2020, mais les plans incluent de pousser sur le backcap pour le faire descendre de quelques centimètres de plus, de pousser sur le régolithe et de marteler pour voir si la taupe est suffisamment profonde pour procéder d'elle-même et / ou remplir la fosse.
Toutes ces options sont sur la table...
 
Seasons Greetings

[Pappy2]

TERRE: LE 7 JANVIER 2020
MARS: SOL 396







https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

[Pappy2]

TERRE: LE 19 JANVIER 2020
MARS: SOL 407


https://twitter.com/NASAInSight/status/1219665067320365056










https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

[Milouse]

Bonjour,

Dans un cas comme celui-là, un humain sur place ne serait pas de trop...


Milouse

[Pappy2]

Bonjour,
Dans un cas comme celui-là, un humain sur place ne serait pas de trop...
Milouse

Avec une pelle est une pioche 


TERRE: LE 29 JANVIER 2020
MARS: SOL 417

Le bras a été relevé et la mini pelle repliée.










https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=1&mission=insight

[Pappy2]

TERRE: LE 15 FEVRIER 2020
MARS: SOL 434

Il semblerait qu'une nouvelle méthode soit en cours de test !










https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight

[Gingin]

Au top.
On dirait le nain d'Amelie Poulain ou l'on suit son périple sur des mois 

[jacquesmomo]

Le premier pâté de sable... marsien !   

[Pappy2]

Au top.
On dirait le nain d'Amelie Poulain ou l'on suit son périple sur des mois 

Ah oui 
mais cela se passe a des milliers de KM de notre bonne vielle Terre et en direct jour par jour
J'aurai bien voulu avoir autant d'info et d'aussi belles images dans ma jeunesse   

[Pappy2]

LE 21 FEVRIER 2020

Journal de bord, Instrument Lead Tilman Spohn
https://www.dlr.de/blogs/en/desktopdefault.aspx/tabid-5893/9577_read-1090

Chers amis de HP 3 et de la mission InSight,

Mars et la «taupe» continuent de rendre nos vies… comment devrais-je dire… intéressantes. Vous vous souvenez peut-être qu'à Noël, à la suite de l'incident du recul de la taupe en octobre, nous étions presque de retour sur le sol martien. Il restait quelques (2-3) centimètres à parcourir avant d'annuler le 'pinning'.
À cette profondeur, avec seulement quelques centimètres de la taupe sortant du sol, il n'y aurait pas eu suffisamment de surface pour que le godet puisse s'appuyer en toute sécurité contre sa coque.
Pour nous amener à ce point, nous avons planifié et commandé un épinglage final et un martelage pour la première semaine d'opérations en 2020.

Mais en voyant une diminution du taux de mouvement vers le bas avant Noël, nous avons décidé de réajuster l'épinglage avant de commencer le martelage. Pour gagner du temps, nous avons décidé d'adopter une approche nouvelle et différente pour réajuster l'épinglage. Plutôt que de séparer complètement la mini pelle de la taupe et de la resserrer, nous avons desserré la poussée puis l'avons resserrée.

Lorsque nous avons étudié les images retournées de Mars tôt le matin du dimanche 12 janvier - le martèlement s'était produit la veille, samedi ou Sol 407 sur Mars - nous étions perplexes de ne voir qu'une seule image.
Un hoquet quelque part avait provoqué un retard dans la transmission des données. Mais cela est devenu sans importance lorsque nous avons vu les images tard dimanche soir - la taupe avait de nouveau reculé !

Les images détaillées ont montré qu'il s'était déplacé plus loin dans le sol d'environ 1,5 cm au cours des 20 premiers coups, puis avait - très malheureusement - inversé son mouvement et reculé de 3,5 centimètres au cours des 110 coups restants. Bien que ce ne soit que la moitié de la distance qu'il a reculée lors du Sol 325 fin octobre 2019, il était toujours malvenu et déroutant.

Nous sommes arrivés à la conclusion que notre resserrage de l'épinglage n'avait PAS réussi !
Mais qu'est-ce qui a fait avancer le Mole avant d'inverser son mouvement ?

Une explication possible commence par l'observation que la force de rebond (la force que l'épinglage est censé équilibrer) dépend de la résistance du sol que traverse la taupe. Plus le sol est résistant, plus la force de rebond est importante. De plus, il a été constaté que la taupe a reculé cette fois à une profondeur qui se situait dans une marge d'erreur de la même profondeur à laquelle elle avait commencé à reculer en octobre. Une possibilité est que l'épinglage était à peine suffisant pour le sol que la taupe avait déjà traversé et rentrait (sable ameubli), mais pas suffisant pour un sol «frais» et non perturbé.

En outre, ce sol peut avoir été comprimé et densifié devant la pointe de la taupe par le martelage précédent. Le mouvement peut ainsi avoir «basculé» en direction du sol descendant à travers le sol ameubli avec un frottement suffisant de l'épinglage vers le haut avec un frottement moins que suffisant après avoir rencontré un sol durci. En outre, le rebond accru postulé peut avoir provoqué un certain relâchement de l'épinglage.

Après avoir pesé toutes les options, nous avons décidé de ne plus utiliser la technique d'épinglage, mais plutôt d'appuyer la mini pelle contre le capuchon arrière de la taupe.
Un argument en faveur de cette décision était que nous voulions quand même avoir la taupe sous la surface. Cependant, cela ne serait pas possible avec la technique d'épinglage et nécessiterait une poussée éventuelle du capot arrière.

De plus, après l'expérience de l'équipe dans l'utilisation du godet, nous sommes tous devenus plus confiants que le risque de dommages accidentels à la longe (avec ses lignes d'alimentation et de données) était suffisamment faible pour mériter d'être pris.

Cette semaine, le godet était positionné au-dessus du capuchon arrière (voir image) et la poussée commencera bientôt.
Cependant, cela ne se produira qu'après avoir soigneusement vérifié l'emplacement du godet.

Avant le positionnement, l'équipe a utilisé la mini pelle pour réaliser deux expériences en préparation d'un éventuel remplissage de la fosse. Tout d'abord, il a été démontré avec succès que la paroi de la fosse pouvait être effondrée en appuyant contre elle avec la pointe de la mini pelle.
La pâte durcie effondrée est tombée dans la fosse et l'a remplie en partie. Deuxièmement, il a été démontré que la mini pelle pouvait être utilisée pour racler ensemble le sable meuble de la surface et le déplacer vers la fosse.
Les deux techniques peuvent éventuellement être utilisées pour remplir la fosse et ensuite permettre d'appuyer sur la surface de la section remplie pour fournir une friction à la taupe en dessous.

[Pappy2]

TERRE: LE 24 FEVRIER 2020
MARS: SOL 443






https://mars.nasa.gov/insight/multimedia/raw-images/?order=sol+desc%2Cdate_taken+desc&per_page=50&page=0&mission=insight