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D'autre part, la charge utile serait encore en orbite ; la cause ne serait donc pas totalement perdue, même si cela paraît mal engagé, si tant est qu'il est encore possible de la récupérer (cela a déjà été réalisé. Je crois l'avoir lu sur je ne sais plus quel site d'une agence spatiale).
mais démontre la faiblesse de la logistique actuelle pour l’accès à l’orbite basse.
Thierry Duhagon a écrit:Après le nouveau report des lancements des vaisseaux Soyouz, cette fois jusqu’à une date encore indéterminée, l’évacuation de la Station spatiale internationale est envisagée si les vols russes ne reprennent pas avant fin novembre, ce qui est possible. La situation n’est pas critique mais démontre la faiblesse de la logistique actuelle pour l’accès à l’orbite basse.
Dans un entretien accordé à Futura-sciences, Bernardo Patti, chef de programme de la Station pour l’Agence spatiale européenne, nous explique que « la situation tend à redevenir normale ». En effet, les Russes viennent de soumettre aux partenaires de l’ISS un nouveau calendrier des vols vers la Station. Ils ont compris la raison de l'échec du lanceur et « l’imputeraient à un problème de qualité », excluant un « défaut de conception du lanceur qui a largement fait ses preuves depuis la fin des années 1960 ». Autrement dit, l'accident serait dû à un contrôle de qualité mal conduit. Une situation qui rappelle celle du chiffon oublié dans le moteur Viking d’une Ariane 4 détruite une dizaine de secondes après son décollage en février 1990 (V36).