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Author Topic: Peut-on dépasser la vitesse de la lumière ?  (Read 27624 times)

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Offline Bibi Uncle

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Reply #50 - 13 April 2010, 23:24:42
Quote
orbiter28 a écrit:
Quote
J'ai calculez à l'aide de ma calculatrice scientifique que la lumière du Soleil prend environ 8 min pour atteindre la Terre.

Oui, et tu remarquera que la lune est à une seconde lumière. ;)

Si ma mémoire est bonne (et elle est bonne, je vous l'assure ;) ), un rayon de lumière prend environ 2.4 secondes pour faire un aller retour Terre-Lune. Donc, oui, la lumière prend environ 1.2 secondes faire l'aller-retour.

Quote
Fox-Terrier a dit :
Je crois qu'on a fait le tour de la question
bilan : 3 pensent qu'on en est capable, 4 font confiance à la science et aux découvertes, 8 sont des pessimistes qui pensent que la dure réalité actuelle ne risque pas de changer et 4 laissent place au doute mais n'espèrent pas de miracles.
il manque ceux qui se sont abstenus de voter par humilité

La prochaine fois, je mettrai un vote blanc (ou neutre)

merci d'avoir participé à ce débat !

On peut tout de même continuer d'écrire sur ce post (en tout cas, selon moi).


Émile

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- Luc Plamondon

Offline orbiter28

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Reply #51 - 14 April 2010, 01:11:42
Du moment que la majorité des personnes arrivent à y apprendre au moins une chose, c'est sympa :)

Quote
Si il existe toutefois une "condition" dans laquelle on dépasse aisément la vitesse de C :

en pensée.

Tu avais dit une fois que la vitesse n'était pas adapté à l'esprit car il n'était pas de la même nature qu'un objet ou un point dans l'espace, pourquoi ce rapprochement forcé avec l'esprit et un point dans l'espace ?
C'est parce que l'esprit est dans l'univers qu'il y-a une recherche à lui donnée une vitesse ?
Mais la questions parle d'espace, et l'esprit n'a aucun lien direct avec l'espace.

Ceci dit, j'ai parfois peur de rêver que je m'approche d'un trou noir, et de tombé dans le coma. :lol:
L'envie qu'a l'homme de mettre l'esprit dans l'espace est motivé par je ne sais quoi...    :damn:

Bref, l'esprit n'a aucune vitesse, l'imagination se déplace dans son espace imaginaire, non dans l'espace.

Je sais qu'il y-a des histoire particulière (projection), mais je part du principe que cette formidable étoile (proxima du centaure) que je viens de voir n'était pas une projection, et donc qu'en dehors de ces cas particulier, le déplacement est uniquement dans l'espace imaginaire, donc pas de même nature, donc comparer les vitesse de c et de l'esprit est comparer deux choses de nature différente (vitesse et vitesse imaginaire).


Offline Fox-Terrier

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Reply #52 - 14 April 2010, 17:31:58
Quote
On peut tout de même continuer d'écrire sur ce post (en tout cas, selon moi).

Bibi Uncle

Tu risque de te répéter

la preuve :

Quote
Bibi Uncle:
Si ma mémoire est bonne (et elle est bonne, je vous l'assure ;) ), un rayon de lumière prend environ 2.4 secondes pour faire un aller retour Terre-Lune. Donc, oui, la lumière prend environ 1.2 secondes faire l'aller-retour.

;)



Offline Bibi Uncle

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Reply #53 - 14 April 2010, 23:34:06
Oups ! Je voulais écrire "Donc, oui, la lumière prend environ 1.2 secondes faire l'aller".

En effet, on va sûrement commencer à se répété et le post va mourrir pour finir dans les entrailles des 100 quelques pages du forum.


Émile

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Offline arnoledingue

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Reply #54 - 15 April 2010, 00:39:51
Bon écoutez les gars,j'ai pas lu ce que tout le monde a ecris au dessus parce qu'il y a deja eu tellement de chose dites à ce sujet...

En gros il n'y a qu'une chose à dire: l'univers tel que les scientifiques croient qu'il est aujourdhui ne PERMET PAS de dépasser la vitesse de la lumière. L'idée est en fait inconcevable d'après les lois physiques. Aucune technologie ne permettra jamais de passer cette vitesse dans l'hypothèse où la relativité génerale est vraie.

Les trous de vers pourquoi pas mais techniquement la vitesse de la lumière n'est pas dépassée. Quand à savoir si la relativité génerale est fausse, qu est ce qu'on ne ferait pas avec des si?
A l'interieur d'un trou noir? on ne sait pas comment décrire l'interieur. Le temps n'y est même pas definie d'apres les théories actuelles alors les vitesses, n'en parlons pas. On ne sait même pas sous qu'elle forme se trouve les choses qui y sont entrées.
En gros ce n'est pas un débat. Ca repose uniquement sur des convictions personelles, des croyances et des rêves. La science d'aujourd'hui donne une réponse claire et nette: c'est non. Et vu les bases sur lesquelles repose la relativité génerale, il y a des chances qu'elle soit dépassée, mais pour ce qui est de la vitesse de la lumiere ça risque de rester valable encore longtemps car c'est une conséquence directe des principes de base de la physique et de maxwell.
@+


bon vol

Offline Rémi-astronome

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Reply #55 - 15 April 2010, 11:03:47
On est pas sur que les trous de vers existent... ça me parait un peu bizarre, de mon point de vue... mais bon... c'est surement ce que les gens devaient dire quand Einstein à sorti la théorie des trous noirs...


Rémi VASSILEFF,
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Offline astro_seb

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Reply #56 - 19 April 2010, 11:19:57
Quote
orbiter28 a écrit:
La preuve : l'infini fois zéro = zéro.
faux...
C'est ce que l'on appelle une forme indéterminée.
Le résultat peut prendre toutes les valeurs entre 0 et l'infini, ça dépend du "contexte mathématique"
exemple:
E = m c²      avec c = 3 . 10^8 m/s      ==> c² = 9 . 10^16 m²/s²
Si m = 0, alors E = 0
On peut écrire l'équation sous la forme:
c² = E / m
donc on a c² = 0 / 0, c'est-à-dire c² = 0 * infini
donc dans ce cas, 0 * infini = 9 . 10^16 (en m²/s²)

Tu verras ça en maths avec les limites.


Quote
orbiter28 a écrit:
m = 0.
g= P/m
g = infini ?
Voilà pourquoi la formule P=m*g n'est plus valable pour certaines valeurs ( 0 ), demander la gravité à laquelle est soumise une masse nulle revient à demandé une de ces possibilité ou les mots dépassent les possibilité de l'univers.
Même principe:
Si m = 0, alors P = 0, donc tu as de nouveau 0 / 0, mais cette fois-ci, le résultat vaut 9,81 (en m/s²)


Bons vols à tous!
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Offline orbiter28

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Reply #57 - 19 April 2010, 12:56:14
J'espérais que quelqu'un complète la réponse de Jim Lovell.


Offline siriusfett

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Reply #58 - 19 April 2010, 15:04:48
Quote
Rémi-astronome a écrit:
On est pas sur que les trous de vers existent... ça me parait un peu bizarre, de mon point de vue... mais bon... c'est surement ce que les gens devaient dire quand Einstein à sorti la théorie des trous noirs...



Le premier à avoir imaginé le concept de trou noir c'est Pierre-Simon de Laplace et karl schwarzschild le premier a l'avoir théoriser Einstein a d'ailleurs fraîchement accueilli la nouvelle dans un premier temps.



Message modifié ( 19-04-2010 15:06 )


Offline Rémi-astronome

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Reply #59 - 19 April 2010, 15:16:16
A oui c'est vrai, j'avais oublié...


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Offline Nephi

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Reply #60 - 20 May 2010, 15:51:08
Coucou tout le monde,
ça fait un bail que je n'avais pas pris le temps de passer par ici, mais ça m'a donné envie de répondre à ce topic :) Et puis il faut bien que mes études me permettent de faire mon crack qui maitrise la méca q et la relativité générale :D

Le problème avec tout (ou presque) ce qu'on lit dans le thread, c'est que vous utilisez des intuitions et des concepts purement de mécanique "classique" (newtonienne) alors qu'on se place d'emblée dans un cadre où les masses [ATTENTION aux confusions entre poids et masse qui sont légion dans le thread] en jeu (soit très petites soit énormes) ou les vitesses (proches de c) sont complètement inadaptées à cette théorie et à notre intuition quotidienne. Pourquoi ? Bah tout simplement parce que notre intuition est fondée sur notre expérience VISIBLE de tous les jours. Et que dans cette expérience, il n'y a pas de choses énormes ou minuscules ni de vitesses énormes. Donc à utiliser cette intuition au mauvais moment, on ne peut que se planter.

Premier exemple dans le post d'ouverture :
Quote
on peut relativement atteindre 2c (c = v. lumière). Il suffit d'envoyer un corps à une vitesse c vers la droite, d'envoyer un deuxième corps à la même vitesse. Pour le corps de droite, le corps de gauche va à la vitesse 2c, sans se désintégrer (mais est-ce que les deux corps peuvent se voir ? La lumière perçue voyage aussi 2 fois plus vite que sa vitesse réelle)
Ca c'est ce qu'on appelle le principe d'additivité des vitesses. Qui nous est parfaitement familier à notre échelle, et ce depuis au moins Galilée. Sauf qu'avec la lumière... eh beh... ça ne fonctionne pas. La vitesse de la lumière est un invariant pour tout changement de référentiel ! C'est d'ailleurs l'observation de ce phénomène qui amènera aux premières corrections (toujours "classiques"... ou semi classiques) aux lois newtoniennes, qu'on appellera "relativité restreinte". Bon mais la relativité restreinte ça reste plus ou moins du classique. Alors quid de la relativité générale ?

D'abord attention au bon vieil E=MC². C'est la seule chose que tout le monde croit connaître de la "relativité" (et laquelle de relativité hein ?) mais sans en connaître le moindre concept précisément. C'est quoi "E" dans cette formule précisément ? et "M" ? Et "c" ? C'est loin de ce que vous pensez.

Comment raisonne donc la physique relativiste pour dire "on ne peut dépasser la vitesse de la lumière". Eh bien d'abord... elle ne raisonne pas comme ça. Pour une raison simple, c'est que la vitesse n'est pas un paramètre qui est aussi central que tout ce que nous sommes habitués à utiliser en physique newtonienne. Orbiter28 parlait de tenseurs, et il avait raison : les deux tenseurs importants en relativité générale sont le tenseur énergie-impulsion et le tenseur de Riemann-Christoffel, aussi généralement appelé tenseur de courbure. Ca remplace les vitesses, masses, et forces auxquelles notre quotidien nous a habitué. Et ce mot, courbure, est au coeur du problème : la vraie question n'est plus "à quelle vitesse je vais du point A au point B", mais "quel chemin d'espace-temps j'emprunte pour aller de A à l'instant TA à B à l'instant TB". En effet, tout est maintenant question de géométrie, plus de vitesse.

Tout le monde a déjà entendu ça, mais qu'est-ce que ça veut dire vraiment ?

Prenons une des rares analogies à fonctionner : imaginez une couverture tendue avec un milieu une boule de pétanque.  La couverture est déformée. Maintenant faites rouler des billes dessus en posant la bille puis lui donnant une pichenette d'une certaine intensité bien précise et dans une direction bien précise et observez le résultat. On découvre qu'il y a moult chemins pour aller d'un endroit A à un autre B. Plus ou moins longs, passant par plus ou moins de circonvolutions,... Mais il y en a un plus court que TOUS les autres (en termes de longueur). C'est la base de la géométrie et ce chemin s'appelle une géodésique.

Que dit maintenant la relativité générale ? Quelque chose de très simple : Qu'en toute circonstance, la lumière parcourt TOUJOURS les géodésiques de l'espace-temps.
La lumière parcourant donc DE BASE toujours le chemin d'espace-temps le plus court, on ne peut pas faire PLUS court, puisque par définition, c'est le plus court. Donc par définition, rien ne peut aller "plus vite" (attention, c'est un abus de langage comme j'espère que vous l'aurez maintenant compris) que la lumière.



Message modifié ( 20-05-2010 15:53 )


Offline Bibi Uncle

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Reply #61 - 21 May 2010, 01:02:27
Ouah ! Quelle belle réponse développée ! Super interessant que tu aies ressorti ce post pour y ajouter tant d'informations et nous faire voir le monde d'un nouvel oeil. Un mot : Merci :)


Émile

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Offline Etudiant spatial

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Reply #62 - 21 May 2010, 11:06:12
Mais alors les trous de ver ça serait une déformation (volontaire ou pas) de l'espace-temps qui permettrai à de la matière (et de la lumière) de fabriquer un chemin ENCORE plus court? Bien sur je sais que c'est que de la théorie ce genre de trou noir mais est-ce que c'est la définition qu'on lui attribue? Si oui, ma logique me dit (oui je sais ma logique est habitué à ce que je vois chaque jour :badsmile: ) que tout les trous noir sont des trous de ver puisque qu'il déforme infiniment l'espace-temps.

@ bientôt


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Offline orbiter28

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Reply #63 - 21 May 2010, 11:32:43
Oui, il y-a du progrès :)
Revoir ce post :

Quote
Faisons l'expérience imaginaire d'un trait de 2 km, et un autre de 1 Km, ces deux traits partent et arrivent à deux endroits communs (l'espace-temps du trait de 1 Km est étiré).
On empreinte le trait de 1 Km, on arrive à destination avant la lumière qui a emprunter le trait de 2 Km.
Mais dans notre trait à un kilomètre, on n'a pas dépasser la vitesse de la lumière.

Si tu lance un rayon lumineux d'un point a à un point b qui frolera le soleil et aura une trajectoire courbé, il aura parcourut une distance inférieure à une droite reliant directement le point a et b.

Du moins, c'est ce que j'ai compris de la déformation dans la relativité générale.
C'est déroutant :)



Message modifié ( 21-05-2010 11:39 )


Offline Nephi

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Reply #64 - 21 May 2010, 12:01:20
Alala, les trous noirs et trous de ver, marrant que ça continue de passionner les foules. Les départements d'astrophysique devraient communiquer un peu plus là-dessus pour relancer les vocations.

Avant tout, qu'est-ce qu'un trou noir et un trou blanc ?

Ce sont des SOLUTIONS à une équation. Gné ???

Cette équation c'est l'équation de la relativité générale (qui relie comme on l'a vu le tenseur énergie-impulsion et le tenseur de courbure). Comme toute équation, elle admet des solutions suivant les conditions de départ. Exactement comme toute équation en maths ou en physique au lycée : on a des conditions de départ (le wagon pèse 12,375 kg, est penché à 7,2°, sur une pente de coefficient de frottement égal à 2,3, relié à un ressort... blablablablabla) et une équation qui régit... non pas le mouvement comme pour les équations newtoniennes (ainsi que je le disait dans mon précédent post), mais la géométrie. Sauf que là, les conditions de départ sont plutôt du style : telle répartition de masse (positive ou négative... sisi) provoque quelle géométrie et quel type de comportement. Ou à l'inverse, quelle répartition de masse et/ou charge me faut-il pour avoir telle géométrie ?

Et là, pan, on se rend compte que les équations d'Einstein, comme certains types d'équations bien particuliers, possèdent ce qu'on appelle des singularités.

Qu'est-ce qu'une singularité ? Pour une fois que wikipédia ne dit pas de connerie, vous pouvez vous y référer : http://fr.wikipedia.org/wiki/Singularit%C3%A9_%28math%C3%A9matiques%29 . C'est en effet un endroit où un objet n'est pas défini. Autrement dit il devient "infini" (attention à l'utilisation de ce mot). Pour les trous noirs, ce sont la masse et la courbure qui ne sont pas définies. Mais la solution existe bel et bien. Du coup on l'a adoptée quand même, en l'affublant d'un petit nom de "trou noir". Au départ, d'ailleurs, ça ne s'appelait pas comme ça, mais du nom d'un des premiers physiciens à proposer une solution de type singularité : Schwarzschild.

Le problème, c'est donc qu'à l'endroit de la singularité, vu que courbure et masse deviennent infini, on ne sait pas et on ne peut pas savoir précisément ce qui se passe. Autour, pas de souci, les équations de la relativité  fonctionnent bien, mais à l'endroit même, on est coincés. D'où l'intérêt de la mécanique quantique, qui permettrait de résoudre la chose. Sauf que, pas de bol, pour le moment, le mariage mecaQ-relativitéG ne se fait pas bien. Pour de sombres histoires de renormalisation (gné ? oubliez ce que j'ai dit :)).

Bref d'autres théories se penchent sur la question (cordes notamment), mais pour le moment, le trou noir, dont on est à 99% sûr que non seulement il existe, mais qu'on en a déjà observé (notamment au centre de notre galaxie) garde ses secrets en partie.


Le trou noir, c'est donc, une solution de type singularité aux équations d'Einstein. Masse et courbure "infinies". Imaginons toujours notre couverture, mais au lieu d'une boule de pétanque au milieu, on place une boule infiniment lourde. Résultat ? CRAC : un trou vers le bas au milieu. Tout objet passant trop prêt de ce trou est condamné à y entrer et donc à tomber dans la singularité quoiqu'il arrive.

Bien maintenant passons aux trous de ver. Deux possibilités : un trou de ver reliant deux trous noir, ou reliant un trou noir et un trou blanc (ou fontaine blanche).

Commençons par le premier (aussi appelé pont d'Einstein-Rosen) :


C'est simple... et purement théorique. Les équations de la relativité disent que c'est possible, mais, jusqu'à maintenant, personne n'a réussi à trouver un mécanisme astrophysique permettant sa formation. Donc d'où sortirait-il, sachant que les trous noirs proviennent, eux, clairement de quelque part (de l'effondrement sur lui-même d'un objet super-massif) ?!

Le deuxième est, lui aussi, très théorique :
qu'est-ce qu'un trou blanc ? Bah la même chose qu'un trou noir, mais dans le sens inverse :) Inverse ??!! Mais il dit des bêtises le monsieur. Comment on peut faire ça ? Bah pas compliqué : suffit d'inverser le temps. Ce n'est jamais qu'une des quatre dimensions de l'espace-temps. On est habitués à inverser l'espace (ça s'appelle faire une syémtrie en langage courant). Pourquoi pas le temps ?
Le trou noir, on l'a vu, a ses géodésiques qui vont dans le trou et n'en ressortent pas. Le trou  blanc c'est l'inverse : les géodésiques sortent toutes du trou. Du coup, rien ne peut y rentrer, et on ne peut qu'en sortir. De là à imaginer un lien entre les deux, il n'y a qu'un pas qu'on s'est empressé de franchir. Mais comment fonctionne précisément ce lien ? Mystère et boule de gomme (on entre dans un domaine totalement non-déterministe). Seuls les réalisateurs de film savent très bien nous dire qu'un vaisseau entre dans l'un et ressort dans l'autre si il est bien construit. Le physicien lui, est même incapable de dire si les géométries (rien que ça pour commencer) sont liées ou pas, et si oui, comment.

Tou ça pour dire que cela est entièrement théorique. Autant les trous noirs sont des observés, autant fontaines blanches et trous de ver sont du domaine de la pure théorie : les équations permettent leur existence. Point barre.

Mais rien ne nous empêche de rêver :)


Offline orbiter28

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Reply #65 - 21 May 2010, 12:20:47
C'est très curieux cette histoire de temps inversé.
Je me pose principalement la question du trou blanc au milieux d'un espace "classique" (1 seconde toutes les... secondes terriennes) et de la transition (y-aurais t-il une ligne fermé autour du trou blanc où le temps serais arreté ? quels propriétés en ressortirais ? ).

C'est tellement curieux qu'a la limite peut importe que cela puisse exister ou pas, la théorie est passionnante. :eek:

C'est tellement pointu qu'a la limite peut importe la réponse, la riposte sera amphigourique. :arg:
( je reste interessé :) )



Message modifié ( 21-05-2010 12:21 )


Offline Nephi

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Reply #66 - 23 May 2010, 17:21:52
Quote
orbiter28 a écrit:
Je me pose principalement la question du trou blanc au milieux d'un espace "classique" (1 seconde toutes les... secondes terriennes) )
Gné ? Je dois reconnaître... : j'ai pas compris :stupid:


Offline orbiter28

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Reply #67 - 23 May 2010, 22:22:07
Le cour du temps dans un trou blanc est inversé ?
Quote
qu'est-ce qu'un trou blanc ? Bah la même chose qu'un trou noir, mais dans le sens inverse :) Inverse ??!! Mais il dit des bêtises le monsieur. Comment on peut faire ça ? Bah pas compliqué : suffit d'inverser le temps.

L'écoulement du temps loin du trou blanc ne devrais pas être inversé.

Y-a t-il une zone de transition où le temps passe d'inversé à non inversé ?
Au fur et à mesure que l'on s'éloigne du trou blanc, que fait le temps, il est d'abord inversé, puis plus loin il est au ralenti, et encore plus loin il s'écoule de façon normale ?

Dès qu'il y-a un sujet de ce genre, j'accroche, j'espère ne pas t'embêter :)



Message modifié ( 23-05-2010 22:22 )


Offline Nephi

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Reply #68 - 24 May 2010, 11:05:50
Oula, ne pas confondre "inverser" le temps en tant que coordonnée (c'est-à-dire effectuer une symétrie sur l'axe temps) et le temps s'écoule à l'envers quelque part :)
Quand je disais qu'il suffisait d'inverser le temps ça veut dire quoi ? Ca veut dire que les équations d'Einstein sont invariantes par un certain nombre de symétries (dont le temps), ce qui implique que si on a trouvé une solution, on en a trouvé en même temps plein d'autres par changement de certains paramètres. Donc si le trou noir est une solution trouvée, son symétrique par inversion du temps est aussi une solution permise par les équations. Donc quelque chose qui est "autorisé" par la théorie à exister. Ce qui ne veut pas dire que ça existe, mais juste que ça "peut" exister. Le seul frein, comme je l'ai dit, c'est que jusqu'à aujourd'hui, personne n'a trouvé de mécanisme astrophysique pouvant avoir conduit à la création d'une fontaine blanche. Donc seule solution pour leur existence : les trous blancs existaient à la création de l'univers. Or cela impose des conditions sur l'univers absurdes et en contradiction avec les observations. Donc ça ne fonctionne pas non plus. Bref, les trous blanc, même si ils PEUVENT exister, n'ont pour l'instant qu'une existence théorique.

Rien là dedans qui inverse le temps ou quoi que ce soit :)


Offline orbiter28

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Reply #69 - 24 May 2010, 11:40:04
Ah oui. Voilà une chose moins passionnante qu'un bon scénario de SF.

J'ai presque l'impression de lire : Une masse ayant une vitesse nulle à l'instant t=0 par rapport à un corps attracteur soumise à la seule force de la gravité peut tout à fait s'éloigne du corps attracteur.
Il faut juste poser que le temps va dans le sens inverse et appliquer les formules classiques (x= a * t...ect ).

C'est la fin d'un grand rêve :)


Offline MisterC

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Reply #70 - 24 May 2010, 12:02:47
La vraie difficulté, dans tout cela, c'est de donner aux maths leur véritable place, et d'en dégager le sens...




Offline DanSteph

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Reply #71 - 25 May 2010, 00:46:00
Merci Nephi de remettre le clocher au centre du village.

J'aime bien la SF mais j'aime moins qu'on mette des bouts de sciences mal comprise pour raconter des chimères.

"Les acquisitions de la science arrivent déjà dans la tête des simples mortels sous un aspect si bien arrangé que seule une certaine ressemblance de langage avec le matériau initial témoigne de leur origine. On les envisage autrement que dans le milieu scientifique. Leur rôle devient également différent. On assiste, à proprement parler, à la naissance de sortes de doubles, parallèlement aux concepts et aux propositions de la science."

Zinoviev - Les Hauteurs béantes

Quote
orbiter28 a écrit:
la riposte sera amphigourique. :arg:

J'ai toujours adoré ce mot, chaque fois que je le prononce je passe une bonne journée :)

A++

Dan



Message modifié ( 25-05-2010 00:46 )


Offline Pagir

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Reply #72 - 25 May 2010, 04:19:26
Quote
[...]

Quote
orbiter28 a écrit:
la riposte sera amphigourique. :arg:

J'ai toujours adoré ce mot, chaque fois que je le prononce je passe une bonne journée :)

A++

Dan
[/quote]

Moi, je connaissais pas :)

Mais je l'ajoute à mon dico personnel et je me promets de l'utiliser:
amphi: des deux côtés
se gourer (j'utilise beaucoup ce verbe...): se tromper

Se tromper des deux côtés! C'est bô...

Je suggère la conjugaison...

Je me suis amphigouré sur ce coup-là...

Est-ce qu'on peut pousser plus loin l'utilisation du amphi???

Je me suis fais amphibaiser...

:lol:


Pagir

Offline orbiter28

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Reply #73 - 25 May 2010, 10:50:41
C'est le dictionnaire des synonyme qui m'a donner ce mot.
Je ne sais déjà plus ce qu'il veux dire, mais il a surement un synonyme beaucoup plus simple :)


Offline orbiter28

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Reply #74 - 25 May 2010, 17:06:27
Ton commentaire est un peut amphigourique :)

Amphi veux dire des deux cotés ?
Si tu t'es tromper des deux cotés, peut-être est-ce parce que que tu es adapté au milieu ?
mais le milieux du haut ou du bas ?

Si tu est amphigourré mais adapté aux deux milieu, tu es amphibie :)

Amphibie : chose adapté aux 2 milieu ( milieu aquatique et terrestre )



Message modifié ( 25-05-2010 17:12 )