heuuu ba en fait c'est l'inverse !
car c'est le vent qui fait tourner la feuille alors que la c'est l’absence d'air qui l'empêche de trouver des appuis pour se stabiliser.
Il était au courant de ce problème, et le redoutait.
Ce qui ne l'a pas empêché de le subir.
[...]
Pour la raison de sa rotation incontrôlée : lorsqu'on chute de cette façon, dans un environnement ou l'atmosphère est si ténue, la moindre minuscule impulsion de départ s'amplifie avec le temps jusqu’à devenir incontrôlable tant qu'on ne retrouve pas les appuis aérodynamiques, vers 10km d'altitude.
Corrige moi si j'ai tort, mais
Si le mouvement est amplifié, c'est que Félix subit une force ou un moment de force
D'où vient-elle ? Elle ne peut venir que du flux d'air
Ma nouvelle hypothèse est qu'à l'approche de la vitesse supersonique, un flux d'air se comporte de manière différente, et pourrait être à l'origine de cette rotation
comme le décrit Wikipédia, la formation de zones locales supersoniques crée des chocs et donc de fortes turbulences, ainsi que des difficultés de pilotage
Sur la vidéo on voit bien que les problèmes commencent à l'approche de Mach 1, à 5:16 et se terminent vers 6:16, lorsque la vitesse a chuté à ~ Mach 0.6 (~200m/s) donc durant toute la durée du vol "supersonique"
Habituellement, le vol transsonique commence au alentours de Mach 0.8
L'article de wikipédia indique que lors du passage au vol supersonique, c'est à dire quand tous les flux d'air ont atteint au moins Mach 1, le pilotage serait à nouveau fluide, mais vu sa combinaison, il n'a probablement jamais atteint un vol "supersonique", mais plutôt "transsonique"
Wikipédia, Ondes de choc en transsoniqueLorsque ce Mach critique est dépassé, en suivant l'écoulement de l'amont vers l'aval on constate qu'il passe sur l'extrados du subsonique au supersonique à travers un éventail de détente puis revient au subsonique à travers une onde de choc. C'est un choc droit, normal à l'aile aux points où il rencontre celle-ci, à travers lequel la vitesse est réduite mais pas sa direction.
Il augmente la traînée de deux manières. Il y a la traînée d'onde due à la perte d'énergie cinétique dans toute onde de choc. À celle-ci s'ajoute une traînée liée au choc droit. La couche limite qui se trouvait dans un environnement supersonique se heurte brutalement à une zone subsonique, ce qui crée un décollement dont les conséquences sont analogues à celles du décrochage.
L'augmentation de la vitesse à l'infini accroît la largeur de la zone supersonique et le choc se déplace vers le bord de fuite. Lorsque tous les points d'un profil ont atteint Mach 1, il n'y a plus de décollement, la traînée chute brutalement et les difficultés de pilotage disparaissent : l'avion a passé le mur du son et entre dans le supersonique.
Bon tout ça c'est de la théorie pour du vol atmosphérique, mais si on regarde son vol au delà de Mach 1, on voit bien la pression de l'air qui agite sa combinaison